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Abdulhadi Lahweej rencontre la presse internationale et la société civile à Paris

Abdulhadi Lahouij, le ministre des Affaires étrangères du maréchal Haftar, à son hôtel parisien, le 8 mai. © Vincent Fournier/JA

Paris par Khaled Saad Zaghloul

L’Association de la Presse Etrangère (APE), à son siège à Paris, accréditée auprès du Ministère français des Affaires étrangères, a reçu Son Excellence le Ministre libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Dr. Abdul Hadi Al-Hawaij. Journalistes internationaux d’Europe, d’Amérique, d’Asie, d’Afrique et d’Australie, en coordination avec madame Sayeda Aqrabi, ambassadrice de bonne volonté pour la paix et l’humanité auprès des Nations Unies et président de l’association Wasat, et en présence de dix représentants de la société civile, dont la plupart étaient des présidents. Des associations et des organisations non gouvernementales.

Son Excellence le ministre libyen a donné une explication complète et approfondie de la situation politique et de la personnalité libyenne. Le principal problème aujourd’hui dans son pays est que tous les acteurs régionaux et internationaux, et même la communauté internationale et le Conseil de sécurité, parlent à tous. parties, à l’exception de l’élément principal, à savoir les Libyens. Par conséquent, toutes les initiatives précédentes, comme l’accord de Skhirat et les accords de Genève et de Paris, n’ont pas abouti. Et Palerme… ils n’ont pas non plus abordé la question fondamentale et l’obstacle majeur dans la crise libyenne, qui est le chaos des armes. Il a déclaré qu’il préférerait que les Libyens aient recours aux urnes et non aux boîtes d’armes qui devraient se trouver dans les musées, où il espère que la paix et la stabilité prévaudront dans son pays. Il a déclaré que sa bataille actuelle est de restaurer la souveraineté nationale, la stabilité et la paix. Son Excellence a souligné que la stabilité de la Libye est liée à la stabilité de la région et de l’Europe, et que l’inverse est également vrai, car la Libye est un pays pivot. Il a également souligné que le problème dont souffrent les Libyens est le résultat d’une ingérence extérieure qui vise à compliquer la crise libyenne et non à la résoudre, ajoutant que la réconciliation nationale que son gouvernement appelle est la demande de tous les Libyens. il doit y avoir un dialogue entre toutes les parties. Il a déclaré que ce sont les combattants en Libye qui ont résolu la crise entre eux par le dialogue et non par une autre partie, tandis que d’autres interventions étrangères ont alimenté les conflits et n’ont pas résolu la crise, appelant à une réorganisation des priorités, au désarmement. , et lancer une réconciliation globale. Le ministre libyen a appelé l’envoyé des Nations Unies en Libye, Abdullah Batili, à « s’asseoir avec les groupes armés et à parler aux jeunes qui portent des armes et à leur dire que leur place est dans les écoles et les usines, pas de porter des armes et de se battre ». leurs frères libyens », comme il l’a dit. Al-Hawaij a souligné que « l’envoyé de l’ONU doit renverser la situation et réorganiser les priorités dans la crise libyenne », mais il a averti que « le principal problème aujourd’hui est que tous les acteurs régionaux et internationaux, et même la communauté internationale et le Conseil de sécurité n’ont pas abordé la question fondamentale et l’obstacle majeur de la crise libyenne, à savoir le chaos. établir des mécanismes pour cette étape », et a déclaré que Batelli « est capable de formuler un nouveau contrat social qui rassemble les Libyens ».

Al-Hawaij a rejeté la politique des diktats de l’Europe en matière d’immigration, refusant que son pays soit le gendarme de l’Europe dans la Méditerranée, saluant le travail des Africains en Libye, mais refusant de le régler comme l’Europe l’espère. refuse de recevoir de l’argent pour les réinstaller, mais préfère plutôt que cet argent soit utilisé comme investissement dans les pays africains pour élever le niveau de leurs moyens de subsistance, c’est que l’immigré cherche à améliorer sa vie et sa situation économique, et donc son pays doit être soutenu dans Afin d’offrir des opportunités d’emploi au lieu de donner des milliards d’euros pour les installer dans les pays du Sahel, il a souligné que la bataille de Libye est une bataille pour l’unité, la stabilité et la sécurité des Libyens et que la paix reviendra en Libye sans guerre.

En réponse aux questions des journalistes internationaux sur la question de la migration africaine en Libye et sa direction vers l’Europe via la côte libyenne, Son Excellence le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Dr. Abdul Hadi Al-Huwaij, a expliqué que son gouvernement, dirigé par par le Dr Osama Hammad, a tenu à la fin du mois dernier une conférence africaine dans la ville de Benghazi sur l’immigration clandestine et a appelé à la tenue d’une conférence visant à de nouveaux accords avec les pays européens concernant les immigrants, les participants à la conférence ont également affirmé leur refus de jouer le rôle Les participants à la conférence, dans leur déclaration finale intitulée « Déclaration de Benghazi », ont appelé à la tenue urgente d’un sommet africain pour élaborer une stratégie unifiée concernant la question des immigrants illégaux. pour éviter leur exploitation politique. Après de longs débats, nous avons rappelé les différentes conventions internationales traitant des droits de l’homme en général et des migrations en particulier, notamment la Charte universelle des droits de l’homme et les protocoles spéciaux y afférents. Nous avons pris en compte la charte fondatrice de l’Union africaine, la Déclaration africaine. sur les droits des peuples et la Charte mondiale sur les migrations sûres, ordonnées et régulières publiée dans la ville marocaine de Marrakech en 2018, en plus de l’agenda migratoire africain, la Déclaration du sommet euro-africain tenu à La Valette, Malte cette année (2015), ainsi que la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants.

Unifier les positions africaines sur la question migratoire

Le ministre libyen a souligné que la conférence avait pour objectif de coordonner les positions et d’unifier les efforts africains afin de défendre une politique migratoire internationale qui apporte des solutions innovantes qui transforment le mouvement de migration irrégulière et régulière en opportunités de développement basées sur le bénéfice du développement de ces pays et le respect. pour leur souveraineté nationale, qui renforce la stabilité de leurs citoyens et favorise le développement. Partenariat mutuel entre les pays d’accueil et de transit et les pays d’origine. Il a également rejeté l’exploitation politique de la question migratoire au sein des pays d’accueil à travers la montée des courants de haine, qui constituent un obstacle supplémentaire à la recherche de solutions rationnelles aux défis posés par le mouvement international de la main-d’œuvre et augmentent le niveau d’une approche purement sécuritaire à un question essentiellement économique et humanitaire. Il a déclaré que nous pensons que le monde a besoin de solutions innovantes à la question de la migration, qui s’ajoutent à une approche globale basée sur le principe de l’offre et de la demande, cohérente avec les transformations économiques internationales en cours ainsi qu’avec les variables démographiques et climatiques.

Dr Abdul Hadi Al-Hawaij a poursuivi ses declarations avec la presse internationale et les représentants de la communauté internationale en déclarant : « Nous appelons à s’attaquer aux causes profondes des flux migratoires irréguliers et à régulariser le statut juridique des migrants, ce qui leur permettra de résider sans Il a également annoncé qu’il y avait une invitation à la Conférence de Benghazi pour un sommet africain urgent afin d’élaborer une stratégie pour résoudre les problèmes de migration, alors que nous avons envoyé un appel aux dirigeants africains d’accélérer la tenue d’un sommet africain sur la migration afin que les pays africains conviennent entre eux d’une stratégie unifiée pour résoudre les problèmes de migration au sein même de l’Afrique, mettre en œuvre l’agenda africain en matière de migration et unifier leurs positions dans les négociations avec les pays. Le gouvernement libyen a été autorisé à discuter et à consulter la partie européenne pour développer de nouveaux mécanismes et mesures pour résoudre la question de la migration, et à tenir les réunions nécessaires en vue d’une solution globale et d’une approche participative pour la mise en œuvre des résultats de l’accord. la Déclaration de Benghazi 2024.

Concernant la question de la position de la Libye sur l’accord de paix avec Israël, est-il possible qu’il y ait des contacts entre son gouvernement et Israël conformément à l’accord Abraham? Le ministre libyen a répondu catégoriquement et a déclaré que son gouvernement rejetait les événements actuels à Gaza et la guerre génocidaire à laquelle est actuellement soumise indiquant que celui veut la paix doit assumer et non en tuant les enfants et femmes et vieux, la paix est fabriquée par les braves. conclut le ministre libyen des affares étrangères

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