L’animal, un berger du Caucase d’à peine un an, serait « accidentellement tombé » dans le puits et s’est retrouvé coincé à plus de 4 m de profondeur dans l’eau, incapable de ressortir par ses propres moyens, a été retrouvé coincé au fond d’un puits après plusieurs jours à batailler pour en sortir. Les secours cherchent désormais son propriétaire.
Il ne doit son salut qu’à un promeneur qui l’a repéré et a appelé les secours, pensant d’abord qu’il s’agissait d’un blaireau.
ANIMAUX – Il s’en est fallu de peu pour « Badger ». Les pompiers de Cleveland (Royaume-Uni) ont réussi à sauver un toutou tombé dans un puits et prisonnier depuis plusieurs jours. Le berger du Caucase a en effet « chuté accidentellement » de 4,5 mètres à Stockton-on-Tees, dans le nord-est de l’Angleterre rapporte la BBC mardi 16 avril.
Les pompiers ont été appelés par promeneur qui a d’abord pris le chien pour un blaireau en raison de la couleur de son pelage. L’un des sauveteurs est descendu dans le puits pour le récupérer et a constaté qu’il s’agissait d’un canidé. En mémoire de cette anecdote, les pompiers ont décidé de surnommer le rescapé « Badger », « blaireau » dans la langue de Molière.
La RSPCA, Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux, a été contactée. Selon son inspectrice, Krissy Raine, le chien a été retrouvé dans un état d’épuisement total. « Si l’homme ne l’avait pas trouvé à ce moment-là et si nous ne l’avions pas fait sortir si rapidement, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il se serait malheureusement noyé », a-t-elle déclaré à la BBC.
À la recherche du propriétaire de Badger
Selon elle, Badger semble s’être enfui lors d’une promenade – c’est du moins ce que laisse penser son collier et sa laisse. Même si l’animal est pucé, la puce n’est pas enregistrée. Un appel a été passé pour retrouver le propriétaire du berger du Caucase.
Évoquant un « géant sympathique et doux », Krissy Raine précise que l’« adorable » chien, âgé d’environ d’un an, va mieux. Mais il n’est pas encore totalement rétabli après cette « expérience traumatisante ».
Les pompiers de Cleveland espèrent eux que Badger « trouvera bientôt l’amour et l’attention qu’il mérite ».
« Il se serait noyé »
C’est en descendant au fond du puits à l’aide d’un tuyau d’incendie qu’un des soldats du feu s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un canidé, dont le pelage faisait effectivement penser au blaireau. Le chien a tendrement été baptisé Badger (« blaireau » en anglais) par les secouristes à cause de cette méprise.
« Badger était incroyablement épuisé quand nous l’avons sauvé », a indiqué une membre de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (RSPCA) qui est également intervenue. « Si nous n’avions pas pu l’atteindre aussi vite, je pense qu’il se serait sans aucun doute noyé. »
Le chien, qui avait encore son collier et sa laisse quand il est tombé dans le puits, se serait vraisemblablement enfui lors d’une promenade. Il est pucé mais sa puce n’est pas enregistrée. Les secours ont lancé un appel pour retrouver son propriétaire. En attendant, Badger reprend des forces après cette « expérience traumatisante ». « Il a de la chance d’être en vie », a conclu un pompier.
Un chien piégé au fond d’un puits, sauvé par des secouristes-spéléologues (13)
Un sauvetage hors norme ! Dans les Bouches-du-Rhône, un chien est tombé au fond d’un puits non répertorié sur une propriété privée. Avec l’aide des pompiers, six bénévoles du Spéléo Secours Français sont parvenus à remonter l’animal indemne. 30millionsdamis.fr a joint l’un des sauveteurs.
Vertigineux ! A Roquefort-la-Bédoule (13), le chien Nino s’est retrouvé piégé dans un puits inconnu. Heureusement, l’animal a pu compter sur la mobilisation rapide de 6 bénévoles de l’association Spéléo Secours Français, intervenus avec les pompiers du SDIS 13. « Le puits était étroit, d’environ 10 mètres de profondeur, avec un bord assez instable, explique à 30millionsdamis.fr Jean-Mary Maurice, spéléologue-artificier présent sur les lieux. Nous avons dû broyer environ un mètre cube de roche, dont un rocher de 70 kg que nous avons amarré avec des mousquetons pour ne pas qu’il tombe sur le chien. »
Très content de retrouver son maître !
Une fois l’entrée du gouffre dégagée, il restait à remonter l’animal en toute sécurité. « Nous avons tendu une tyrolienne entre deux gros pins. Puis, l’un de nous est descendu dans le puits avec un harnais fourni par les pompiers. Une fois au fond, par liaison radio, il nous a confirmé que le chien semblait en bonne santé, relate le sauveteur. L’animal était un peu anxieux, mais il s’est laissé faire. Nous l’avons remonté tranquillement. » A la surface, l’équipe d’intervention confirme que Nino est indemne, exceptée une blessure superficielle à la patte. « Il avait l’air très content de retrouver son maître », sourit le spéléologue. Au total, l’intervention aura duré presque 5 heures.
Une intervention de près de 5 heures aura été nécessaire pour remonter le chien. ©Spéléo Secours Français 13
Un travail d’équipe
Faut-il intervenir pour sauver un animal ? La question ne se pose même pas !
Jean-Mary Maurice, Spéléo Secours Français
« Pour nous, les animaux sont aussi importants que les humains, confie Jean-Mary Maurice. Lorsqu’il faut intervenir pour sauver un animal, on ne se pose même pas la question ! » En 2019, l’équipe de Spéléo Secours Français du département avait mené une opération d’envergure afin de sauver deux chiens, eux aussi tombés au fond d’un puits. Les bénévoles s’étaient relayés en continu, jour et nuit… pendant 48 heures ! Les animaux avaient été remontés avec succès. « Nous sommes d’astreinte permanente. Le travail de nuit ne nous pose pas de problème, car nous avons l’habitude d’œuvrer dans le noir, souligne le spéléologue. Si en tant qu’artificier je suis là pour agrandir des passages étroits, chacun d’entre-nous a un rôle précis : c’est un travail d’équipe ! »
Constitué uniquement de bénévoles, le Spéléo Secours Français possède l’agrément « Sécurité Civile ». La Fondation 30 Millions d’Amis met régulièrement à l’honneur les exploits de ces héros, à l’instar du sauvetage d’un chien en difficulté en mer par la SNSM de Propriano en Corse (8/2021).
